BRAVO aux gagnants !!!! qui ont trouvé la réponse à la question sur la photo mystère de la semaine dernière.

Cette photo a été réalisé sur le Tower Bridge à Londres.Bravo à François B. , Jimmy K et Grazia T. qui recevront cette semaine par la poste, Un triptique de ma création Nah imprimé sur papier toilée, au format 60 X 20 cm. 
LA PHOTO DE LA SEMAINE
" Le baiser volé en enfer "
L'ACTUALITE
Qu'est-ce que la STREET PHOTOGRAPHY ? « La photographie de rue (ou « Street Photography » en anglais) est une branche de la photographie dont le sujet principal est une présence humaine, directe ou indirecte, dans des situations spontanées et dans des lieux publics comme la rue, les parcs, les plages, les grands magasins ou les manifestations. » Définition Wikipedia Le problème principal étant que via cette définition, la photographie de rue devient un concept un peu fourre-tout, où la photographie sociale et la photographie documentaire ont leur place et où les lignes sont difficiles à tracer.
"Une photographie est pour moi la reconnaissance simultanée, dans une fraction de seconde, d’une part de la signification d’un fait et, de l’autre, d’une organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui expriment ce fait." Henri Cartier-BressonSelon moi, faire de la photographie de rue, c’est photographier la rue. On se noierait presque dans l’évidence, mais ça en dit plus que l’on ne peut penser.
A première lecture : ma définition exclut l’espace privé, mais prend tous les lieux publics (ville ou autres), et ne pose pas l’obligation d’une présence humaine.Plus spécifiquement, on considère la photographie de rue comme un style dérivé de la photographie documentaire.
Je capture ce qui ne peut me capturer, j’ interviens et saisis le réel,
Je prends d’assaut le territoire urbain avec un mélange de spontanéité et d’ironie, de fascination et d’angoisse.
TROUVER SON STYLE Finalement, le seul conseil que je vous donne: trouver votre style par un sujet récurent.
Attachez-vous à un fil rouge :- une couleur dominante. Exemple, le jaune pour ma série 116UP - une ambiance. exemple, l'ambiance estivale pour ma série Ocean Life - une émotion comme sur la photo de la semaine.PHOTOGRAPHIER L'AUTREIl n’y a rien d’étrange à photographier la vie publique. C’est d’ailleurs quelque chose de sain, d’essentiel, c’est grâce à cela que l’on gardera une trace dans l’histoire de la vie contemporaine.Cette peur de photographier l’autre vient principalement des tabloïds qui, par leur pratique, ont lié atteinte à la vie privée et photographie de l’espace public. S’ajoute à cela le droit à l’image, mal compris mais quand même présent dans l’esprit des gens. Aussi, il faut bien penser que tous les gens que vous pourrez photographier ne pensent pas à ça, souvent ces considérations sont plus présentes dans la tête des photographes que dans celle des personnes photographiées, et ces photographes les projettent un peu (ou beaucoup) sur leurs sujets.
Prendre l’autre en photo, c’est un acte positif. C’est d’abord lui signifier que pour nous, il a un intérêt, qu’il est notable. Et enfin n'oublions pas : la photographie a principalement évolué pour permettre de photographier de l’humain.
Les premiers supports avaient des sensibilités ridicules, de l’ordre de 1 à 5 ISO et demandaient des temps de pose extrêmement long, de l’ordre de la décennie (ça va ! je blague, on parle plutôt de quelques minutes). Si l’on n’avait pas eu envie de photographier son prochain, on en serait resté là, 5 ISO pour le paysage, l’architecture, ou autre, c’était largement suffisant. Si l’on a eu besoin d’aller plus vite, c’est pour faire du portrait, du photojournalisme, de la photographie de rue (même si ça ne s’appelait pas encore comme ça) bref : pour photographier l’autre. C’est donc une pratique intrinsèquement liée au médium photographique, à son évolution.
 Si la photographie de rue vous intéresse, n'hésitez plus !!!
Je vous accompagne sur une demie journée, dans les ruelles de Paris, à la recherche de cette belle âme parisienne, et vous en repartirez avec une multitudes de conseils, et de jolis souvenirs réalisés par vous même, à tirer sur papier argentique pour décorer votre intérieur.
Plus d'information sur mon Photo Tour :
Photography tour : Street photography in Paris
A la façon de Vivian Maier
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LE DO IT YOURSELF DE LA SEMAINE
Fabriquer un stabilisateur optique avec une ficelle
Cette solution peu connue, efficace, légère, qui tient dans la poche, qui s’adapte sur tout matériel, et surtout GRATUITE, m’a rendu de fiers services.
Prenez 2 bons mètres de ficelle. Fixez une extrémité à votre appareil (enroulée autour de l’objectif ou coincée par un plateau de trépied sous l’appareil par exemple). Laissez la pendre au sol, posez votre pied dessus afin de pouvoir la maintenir en tension, en tirant votre appareil vers le haut. Ainsi, vous bloquez toute vibration verticale, responsable directe des flous de bougé. Avec ce système, on gagne allègrement 3 diaphragmes, 4 avec un peu d’entraînement. Soit autant qu’un stabilisateur optique ! La prochaine soirée, prenez votre ficelle et coupez le flash, vous verrez c’est surprenant d’efficacité !
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LE PHOTOGRAPHE QUI M'INSPIRE
ALFRED EISENSTAEDT Le baiser volé de Times Square !« Si je n'avais pas mon appareil pour me rappeler constamment "je suis ici pour ça", ça pourrait éventuellement m'échapper. Je pourrais avoir oublié ma raison d'exister. » Né en Prusse-Occidentale, Eisenstaedt déménagea avec sa famille à Berlin en 1906. Alfred Eisenstaedt est envoyé au combat de 1916 à 1918 et revient blessé aux deux jambes.
Il devint photographe professionnel en 1929. Quatre ans plus tard, il réussit à photographier une réunion entre Adolf Hitler et Benito Mussolini en Italie.
Tout d'abord accepté par les Nazis, il fut rapidement persécuté comme Juif et émigra aux États-Unis en 1935 et vécut à New York le restant de ses jours.
Alfred Eisenstaedt a eu son premier appareil photo à l'âge de 14 ans et a vendu sa première photographie en 1927 pour le journal Der Weltspiegel à un moment où le photojournalisme était encore à ses balbutiements.
Il fut bientôt engagé avec trois autres photographes, Margaret Bourke-White, Thomas McAvoy et Peter Stackpole par le fondateur Temps Henry Luce, d'une secrète start-up connue seulement connu sous le nom de "Project X" Après six mois d'essais, de risques et de mystères, est créé le magazine LIFE, le 23 Novembre 1936. Il en fut un photographe vedette de 1936 à 1972 et photographia les plus grandes personnalités telles que Sophia Loren et Ernest Hemingway. Il fit au total 90 couvertures pour LIFE.
Le prix Alfred-Eisenstaedt est décerné en son honneur par LIFE et l'université Columbia.Sa photo la plus connue est " Le baiser volé de Times Square " C’est cette légende simple et informative qui accompagne la photo capturée sur le vif
Est-ce un couple ? Un moment romantique ou euphorique ? La position du marin qui serre fortement la taille de l’infirmière et lui fait pencher la tête de son bras gauche pour l’embrasser, ainsi que la posture déstabilisée de la femme dont le bras droit est écrasé contre le corps de l’homme ont fait poser beaucoup de questions.
Mais finalement, Alfred Eisenstaedt l’explique lui-même dans son livre « L’oeil d’Eisenstaedt » paru en 1969 :
« J’ai repéré un marin qui prenait toutes les filles qu’il croisait et les embrassait – aussi bien les jeunes femmes que les vieilles dames. J’ai ensuite remarqué cette infirmière, se tenant au milieu de la foule.
Je me suis concentré sur elle, et comme je l’espérais, le marin s’est approché d’elle, l’a penchée en arrière et l’a embrassée.
Si cette femme n’avait pas été infirmière, si elle avait porté des vêtements sombres, je n’aurais pas pris la photo.
Le contraste entre la robe blanche de l’infirmière et l’uniforme noir du marin donne à la photo toute son émotion. »Ainsi, si cette photo est devenue une icône, c’est aussi de par le mystère qu’elle transporte et les débats qu’elle suscite des décennies plus tard.
Dans un premier temps, c’est l’identité des deux protagonistes qui fait parler et LIFE lance même un appel pour les retrouver dans une édition de 1980. La femme de la photo pourrait bien être Edith Shain qui écrit au magazine à la fin des années 1970, expliquant qu’elle s’est laissée embrasser par le marin pensant à son combat pour sauver l’Amérique.
Mais ensuite c’est Greta Friedman, une assistante dentaire, qui déclare être la femme de l’image après l’appel de LIFE. Et sa version est différente puisqu’elle raconte, dans une interview pour la bibliothèque du Congrès en 2005, qu’elle n’avait pas vu venir le marin, qu’il l’avait attrapée vivement pour l’embrasser mais qu’elle n’avait pas choisi ou rendu ce baiser.
Quant au marin, certains l’ont identifié comme étant Glenn McDuffie qui aurait sauté de joie à l’annonce et se serait jeté dans les bras ouverts de l’infirmière pour l’embrasser, ou encore Carl Muscarello présent à Times Square ce jour-là.
Mais celui dont le nom est le plus souvent mentionné, c’est George Mendonça (ou Mendonsa), qui était de sortie à Times Square avec sa petite amie et s’est enivré après l’annonce de la victoire. Ivre donc, il aurait attrapé et embrassé plusieurs femmes pour exprimer sa joie.
Cependant aujourd’hui, c’est surtout la signification faussée de la photo, élue la plus romantique depuis des années, qui fait débat. Car ce n’est pas un baiser d’amour entre un couple mais un baiser d’exubérance entre deux inconnus. Suite aux déclarations de Greta Friedman, il est même devenu un baiser furtif imposé par l’homme à l’infirmière, un symbole de la domination masculine sur les femmes selon le blog Crates and Ribbon.Conseil lecture :  
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LA PHOTO MYSTÈRE DE LA SEMAINE
Chaque semaine, retrouvez une photo entourée d'une énigme à résoudre. Les 5 premiers à m'envoyer la réponse à la photo avec leurs coordonnées postales à contact@sandrinemulas.com recevront un cadeau .

Trouvez le lieu où cette photo a été prise. Enigme: "Sorelle"
LE BONUS DE LA SEMAINE
OFFRE DE MON PARTENAIRE NEGATIF +
Du 17 au 23 novembre 2017 inclus, profitez de -40% sur les tirages argentiques (toute la gamme) du 30x30 au 30x45 cm contre-collés sur aluminium 1 mm.
Offre valable d'après fichiers numériques et films argentiques 135 et 120.
Disponible en magasin, au Service Argentique de NEGATIF+ situé au 106 rue La Fayette 75010 PARIS pour les commandes d'après films.
Au Service Graphique et Libre Service Numérique de NEGATIF+ situés au 108 et 100 rue La Fayette 75010 PARIS et negatifplus.com pour les commandes d'après fichiers numériques._____________________________________________________________Pour relire les anciennes NEWSLETTERS
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