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" rotta ta 'salvataġġ "
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PHOTO-GRAFF
Le street art sublimé par la photographie

Graffiti est, à l’origine, le pluriel d’un mot italien (graffito), dérivé de « graphium », lui-même tiré du grec « graphein » (γράφειν) et qui signifie, indifféremment « écrire », « dessiner » ou « peindre ».L’usage, en langue française, n’a retenu que le mot pluriel « graffiti », le considère aussi bien singulier que pluriel et admet même une graphie « pluriel » de ce mot en « graffitis » !
« Photographie », vient des deux mots grecs
φωτoς – photo – (lumière) γραφειν – graphein – (écrire, dessiner).
Cette origine commune, entre « graffiti » et « photographie » ne vous avait sans doute pas échappé !
Mais si les pratiquants de la photographie, sont bien dénommés des « photographes », ceux qui pratiquent le graffiti ne sont pas des graffiteurs, ni d’ailleurs des « graphistes » mais plutôt des « graffeurs ». Les nuances sont d’importance !
Pourquoi photographier des graffiti ?
On ne peut pas, dans ce domaine, faire une réponse différente de celle que l’on ferait pour n’importe quel autre sujet : on photographie parce que l’on veut conserver une trace d’une « œuvre » digne d’intérêt.
Et, dans le domaine, parfois rien n’est plus éphémère que ces œuvres, dont la « légalité » peut être sujette à caution, surtout quand elles sont réalisées sur des supports privés sans autorisation des propriétaires de ces supports (murs de maisons, d’immeubles, par exemple). 



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Brassaï fait vivre les murs
Brassaï, pseudonyme de Gyula Halász, né le 9 septembre 1899, à Brașov, et mort le 8 juillet 1984, à Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes), est un photographe hongrois, naturalisé français, également dessinateur, peintre, sculpteur, médailleur et écrivain.
Halász déménage en 1924 pour Paris. Seul, il apprend le français en lisant les œuvres de Marcel Proust. Installé à Montparnasse, au cœur du Paris artistique des années 1920
Il reprend sa carrière de journaliste. Il écrivit plus tard que la photographie l'avait aidé à saisir la nuit parisienne, la beauté des rues et des jardins, qu'il pleuve ou qu'il vente. En utilisant son lieu de naissance, Gyula Halász se forge dès 1923 le pseudonyme de Brassaï, qui signifie « de Brassó ». C'est sous ce nom qu'il s'impose comme celui qui a su capturer l'essence de la ville dans ses clichés, publiant un premier recueil en 1932, intitulé Paris de nuit, qui rencontre un grand succès et le fera même surnommer « l'œil de Paris » par Henry Miller dans l'un de ses essais. En 1956, Brassaï exposait au MoMA une série de photos de fragments de murs parisiens, avant la publication d'un livre intitulé "Graffiti". Le photographe a passé plus de 25 ans à s'intéresser aux signes et dessins gravés par les habitants de la ville sur ses murs. Brassaï aimait se promener dans les rues de Paris, comme le montrent ses grandioses photographies de nuit. Les inscriptions et dessins sur les murs l'ont intéressé très tôt et il les a enregistrés de façon systématique avec son appareil pour en recueillir une sorte de catalogue, témoignage sociologique mais surtout recueil poétique d'un art populaire.
A partir du début des années 1930, le photographe arpente les quartiers populaires, Belleville, les Halles, dans une moindre mesure le Quartier Latin et les alentours de la place d'Italie. On y trouve encore alors des murs en plâtre faciles à entamer. Ils sont parfois altérés simplement par le temps et les éléments. Ces murs défraichis attirent déjà l'attention du photographe et il y laisse courir son imagination. Rapprochant son appareil photo, il nous y fait voir des formes humaines ou animales. Ainsi une bande sinueuse décrépite sous une plaque de gaz devient une silhouette de femme. 
Les "Graffiti" de Brassaï sont nés dans un contexte surréaliste : le photographe est proche à cette époque de Salvador Dali, de Paul Eluard ou d'André Breton, et c'est d'ailleurs dans la revue surréaliste "Minotaure" que les premières photos de la série ont été publiées. Cette façon de faire un gros plan sur les "accidents" dans le mur pour y imaginer autre chose, d'être à l'affût des hasards, est proche du principe surréaliste de "dépaysement" qui consiste à isoler un élément pour susciter de nouvelles associations.
Pour en lire plus : https://culturebox.francetvinfo.fr/arts/photo/brassai-fait-vivre-les-murs-avec-ses-graffiti-au-centre-pompidou-248511
LE LIVRE :
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Chaque semaine, retrouvez une photo entourée d'une énigme à résoudre. Les 5 premiers à m'envoyer la réponse à la photo avec leurs coordonnées postales à contact@sandrinemulas.com recevront un cadeau . Quelle est la longueur de ce Cargo. Ce cargo libérien construit en 2002 a quitté le port de Valette à Malte, le 17 Mai 2018 --------------------------------------------------------------------------------------------------- BRAVO AUX GAGNANTS de la semaine dernière : La réponse était, 68 oiseaux. Seulement deux gagnantes : Ma mère et ma tante véronique ont trouvé la bonne réponse !
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